Je le crois pas que tu m'ai fait ça!

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

Je ne sais pas ce qui la plongeait dans cet état mais si je devais m'en référé à mes connaissances de profiler je peux vous dire qu'elle n'était pas du genre à se laisser submerger par ses émotions, bien au contraire. Erika ne laissait rien passer. Pardon, l'agent Keller. Erika en elle même je ne la connaissais pas vraiment, en tant que femme dumoins. A part un café bref de temps en temps, mais 10 minutes par ci par là, ça ne suffit pas à connaitre une personnalité. Même moi j'avais du mal à savoir qui j'étais après 34 ans alors imaginez !

Vous n'avez pas à être désolée. Ca arrive à tout le monde de craquer. Un problème personnel?

Je ne m'étallais pas, après tout perosnne n'avait envie de s'étaler vraiment. Mais je n'étais pas du genre ingnorant avec les autres, surtout pas avec une femme. Je reste un homme ^^ Et elle une femme des plus sexy, surtout avec un flingue. Bon Lucas ta gueule elle est mal là ! Mes collègues en général je me foutais de savoir à quoi s'en tenait leur vie. Mais c'était différent, c'était mon nouveau job, et une femme pleine de ressource qui craquait devant mes yeux.

Je lui pris le poignet délicatement pour qu'elle arrête de se cacher le visage.

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

Je n'étais pas du genre à me confier, je pensais toujours pouvoir régler mes problèmes toute seule et ça beaucoup de monde me le reprochait, ma fille ainée en première ligne. C'était mon caractère on ne me changerait plus à 40 ans!

Oui ...

Je n'arrivais toujours pas à comprendre comment Aaron avait pu me faire ça, j'avais une telle confiance en lui et il l'avait trahie. Il fallait que j'arrête de penser à ça sinon je ne pourrais jamais m'arreter de pleurer et ici je ne voulais pas craquer plus que de raison. J'avais une image à tenir mine de rien!
Lucas pris délicatement mon poignet pour me faire lever la tête, très doux le garçon ... ça contrecarait avec son apparance sur de lui qu'il montrait au boulot. Je finis par planter mes yeux dans les siens... changer de sujet vite!

Qu'est ce que vous faite ici à cette heure ci?

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

Elle n'était apparement pas plus loquace que moi dans mes grands jours. De toute façon je crois que c'est de formation. Un flic ne parle pas, il se tait et boude dans son coin, il se montre fort et fier, putain de fierté ouai. Elle m'avait plus d'une fois couté, mais après tout c'est comme ça qu'on apprend. Bah pour le coup je savais surement beaucoup de choses !

Erika était dure, parfois froide, mais le métier voulait ça, son histoire personnelle aussi surement, la preuve pour moi, il y avait une raison à chaque comportement humain. Et je trouvais bien la raison avant de partir d'ici, de Miami. Je n'aimais pas les zones d'ombre.

Elle planta son regard dans le mien. Dieu elle avait un regard à damner un saint putain ! Respire Lucas. Et va prendre une douche. Non non, tu laisses ta collègue là où elle est ! Merci...

J'ai oublié un dossier, le truc tout con.

Un petit sourire en coin et mon regard de petit garçon. J'étais très fort à ce jeu là, très con mais très fort ^^

Et vous? A plus d'1 heure du matin? Un RDV galant dans les couloirs du bureau ?

Quel humour à la con vraiment !

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

Je n'étais pas bavarde, mais on s'y fait à la longue. J'avais appris à gérer mes émotions, à m débrouiller seule, j'avais été seule tout le long de mon premier mariage, j'avais appris à me blinder sans doute pour ça que je pouvais paraitre si froide, ce n'était pas méchament c'était une carapace et elle était plutôt solide jusque la, mais se soir Aaron l'avait fait voler en éclat!

Je vois ... vous devriez le préparer tout de suite histoire de ne pas l'oublier une seconde fois...

J'étais moqueuse la... mais au moins, il pouvait se vanter de m'avoir arracher un sourire ce qui n'était pas gagné il y a cinq minutes! Cet homme avait un feeling impressionnant, je l'avais senti dès notre première rencontre.... et puis qu'est ce qu'il était beau, il avait un regard superbe et sa peau était douce... Non mais qu'est ce que je faisais la ?! Mon collègue .. faut que je me calme sa se fait pas de fantasmer sur son collègue!

Se serait pas du luxe!

Ouai après tout Aaron s'était envoyée en l'air avec son ex, pourquoi je ne pourrais pas en faire autant?! Il verrait ce que sa fait!

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

Touché, belle répartie.

Je baissais la tête en souriant, vaincu. Elle avait le dernier mot là, pas de soucis. Elle était extrêment impressionnante de par sa répartie. Elle pouvait vous bloquer un suspect en moins de deux en sortant quelques unes de ses phrases assassines et paralyser de peur le plus teigneux des innocents ! Parole de flic.

Oui j'allais peut être préparer ce foutu dossier, bien que je le connaisse par coeur ! L'affaire sur laquelle on bossait en collaboration. Il n'y avait que là dessus que je bossais de toute façon.

Oh, c'est bien chez vous que ça ne va pas. Votre mari?

Je comprenais peu à peu ce qui se passait, elle me guidait elle même par ses gestes et ses répliques. Alors oui c'étit bien chez elle, à propos de son mari maintenenant que se passait il je n'en savais rien !

Quel homme est assez con pour passer à côté de vous?

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

Merci commandant Ferzen !

Fière de moi peste que j'étais. J'avais un don ... ou une malédiction je ne sais pas trop parfois pour arriver parfois à clouer le bec à des personnes assez coriace! Je ne parlais pas de Lucas, lui était quelqu'un d'adorable ... un peu débordé peut etre, mais qui ne l'était pas de nos jours?! Etant une femme dans un milieu d'homme je n'avais eu d'autre choix qu'apprendre à me défendre et à faire face aux reflexions pas très délicate des hommes qui m'entouraient. J'étais très vite passée chef de la brigade anti-terroriste et la je n'avais pas eu d'autre choix que me faire respecter et pour ça j'étais forte. Je pouvais coller un mec rien qu'en le regardant un peu durement, je le savais et c'était mon arme au boulot. Mais j'avais aussi tendance à m'emballer un peu vite surtout avec les suspects ce qui était le principal sujet de discrode avec ma hierarchie parce que je pouvais sortir des mots dur, des réparties bien placée, si on me chauffait d'un peu trop près je partais au quart de tour et les suspects qui trouvait drôle de se retrouver face à une femme trouvait ça tout de suite moins drôle quand ils avait pris une bonne droite! Je prenais sur moi et je n'avais pas dérapé depuis qu'on bossait avec Lucas, mais il avait du entendre des bruits de couloir, j'avais une certaine réputation ici et tant mieu au moin on ne venait pas m'emmerder! Par contre y'a desfois je devrais apprendre à la fermer!
Pas besoin de lui répondre, il comprit aussitôt quand je détourna le regard qu'il s'agissait bien de mon mari. A part Aaron ou les enfants, qu'est ce qui pouvait me mettre dans cet état? Notre vie de famille avait une répercution directe sur notre boulot. Si tout ce passait on avait tendance à prendre les choses avec plus de recul, avec plus de facilité même, mais quand ça n'allait pas, la nervosité, la contrariété pouvait nous amener à faire des choses irréparables. j'essayais de toujours séparer ma vie privée et ma vie personnelle et en générale, j'y arrivais plutôt bien, sa ce soir. J'étais prête à sauter sur le premier qui me ferait une reflexion, je m'étais contenue face à Aaron, mais j'étais capable de me venger sur le premier connard qui me chaufferait! Mon gros problème était que je ne craignais personne. En intervention, je n'étais pas d'une prudence extrême, si je sentais la situation m'échapper, je fonçais dans le tas et peut importe que la personne face à moi fasse une tête de plus que moi et deux fois mon poid, je n'avais pas peur de prendre des coups, sans doute pour ça que j'étais aussi eficace.

Un homme encore amoureux de son ex-femme.

Je ne sais pas pourquoi je lui avais dit ça, j'en avais sans doute besoin, mais Lucas était mon collègue et il n'avait pas à savoir ça. Le fond du problème était la, Aaron avait encore des sentiments très forts pour Ellie et je n'étais pas sur de pouvoir Lutter contre ça. J'aurais sans doute le temps d'y penser, mais pour le moment j'étais aveuglée par ce sentiment de trahison que je ressentais, qui me bouffais littéralement.
Je connaissais très peu Lucas, je le savais très professionnel, il faisait un boulot excellent et en plus de ça, je découvrais un homme doux et à l'écoute des autres et en l'occurence moi. Quand il était arrivé, j'avais eu peur d'avoir à affronter de nouveau un de ses agents macho, qui n'aurait pas supporter d'être dirigé par une femme, mais non il était tès attentif à ce que je pouvais lui dire. Sans doute aussi parce que je ne le traitais pas comme si il travaillait pour moi, mais avec moi, nous étions une équipe avant tout et le respect était la clé. Je ne cessais de fixer le sol, complètement perdue.

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

Tout le plaisir est pour moi...

Toujours à fixer le sol de façon battue, vaincue. Elle était drôle quand elle le voulait, je me souviens d'avoir rit pas mal de fois au bureau. Chose qui n'était pas évidente quand vous dirigiez une brigade. A Paris je n'étais pas capable de rire et de commander, alors je commandais et advienne que pourra. Là bas j'étais le connard de base qui donne des ordres, pardon, aboie des ordres et emplatre le premier qui y dérroge. Mais ici je n'étais qu'un pion en quelques sortes, à l'écoute de ma patronne qui se trouvait être Erika, chef de la brigade anti terroriste, et je vous jure que le titre ne fait pas rire sur un CV !

Elle possédait le même humour que moi, noir, cynique, parfois limite déplacé, mais surtout salace. Qu'est ce qu'on avait pu se sortir comme vannes... Et puis on pouvait y aller avec elle, il n'y a rien qui la choquait dans sa condition de femme, on aurait plus l'impression d'aller prendre une bière avec un pote à la sortie du boulot plutôt qu'un rencard avec une femme que l'ont tente de séduire. Mais ne nous y trompons pas, elle était carrément cannon, dans le genre Lara Croft avec son 9mm en main. Et je dois avouer que l'idée du porte jartelle m'avait traversé l'esprit. Mais la ferme Lucas, c'est pas le moment ! Elle joue les veuves épleurées. Ce n'est pas le même concept.

La mère de ses 3 premiers enfants c'est ça?

Elle m'en avait vaguement parlé une fois. Je retenais beaucoup de choses sur tout le monde. Après je ne sais pas si c'était la bonne solution de tout ressortir comme ça mais ça prouvait que je l'écoutais d'une oreille attentive. J'aimais discuter avec mes collègues en fin de compte, et à Paris la seule chose que je faisais était de draguer les petites nouvelles, de les inviter à boire un verre, les mettre dans mon lit en journée, et les jeter le soir pour pouvoir récupérer mon rôle de père. Salaup ? Bien sur. Mais il n'y a que comme ça que ça marche de toute façon. La seule façon pour moi de ne pas m'attacher pour ne pas ressouffrir à nouveau.

Je la sentais perdu, je pouvas le comprendre remarque, on le saurais à moins. Apprendre qu'après quelques années de mariage son mari est attiré par son ex, charmant ! Remarque je ne connaissais pas son ex mais il avait l'air d'avoir bon gout le garçon !

Je passa ma main sur sa joue pour relever sa tête et son regard vers moi.

Ca va aller?

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

Un Italien pur et dur, ça se sentait à ça façon de faire, son sourire charmeur, parce que oui, cet homme avait un charme fou! Je ne comprenais pas qu'il soit célibataire, les nanas devaient avoir un sérieu problème parce que je serais libre, il serait tout à fait mon genre! Je n'avais pas connu beaucoup d'homme, après mon mariage, j'avais eu quelques histoires, mais rien de sérieux. Je ne voulais pas imposer un nouvel homme à ma fille alors je ne m'attachais pas c'était aussi simple. Aaron était le seul homme que j'avais présenté à Juliette et il avait été le bon. Du moins, je le croyais. Je ne savais plus très bien ou j'en était, je ne savais pas ce que j'allais faire, mais ce que je savais en revanche c'est que la présence de Lucas me faisait baucoup de bien. J'étais plutôt du genre à aller me cacher quand j'allais mal, à m'isoler des autres pour réfléchir et surtout me remettre en question. J'avais l'air sur de moi comme ça, au boulot, devant les autres, mais j'avais un grave problème de confiance en moi. Je me remettais sans arrêt en question, pour tout, pour les enfants, mais surtout vis à vis de mon mari. Je savais que je n'étais pas facile à vivre, j'avais un sale caractère et j'avais parfois peur qu'Aaron se lasse et ses derniers temps je n'y avais pas mit du mien, mais est ce que c'était une raison pour qu'il retourne voir son ex ? J'avais vraiment été si horrible ses derniers temps ... Si je continuais à me poser des questions comme ça j'allais devenir folle.

Exact ... vous avez retenu ça ?

J'étais très impressionnée. La plus part des gens, des collègues de boulot ne vous écoutait que d'une oreille quand vous parliez. Certaines personnes avec qui je bossais depuis des années ne savait pas combien j'avais d'enfants et se trouvait étonnée à chaque fois que j'en parlais ... eh oui même au bout de la cinquième fois ils étaient étonnés. j'avais appris à faire avec. J'aurais du me douter que Lucas était différent. Il était venu aussitôt dès qu'il m'avait entendu et je l'en remerciais. Lorsqu'il passa sa main sur sa joue, je releva la tête vers lui, posa ma main sur la sienne ... Il me troublait ... depuis qu'il était arrivée mais avant je ne pensais qu'a mon mari, maintenant je ne pensais qu'a la trahison et j'étais beaucoup plus réceptive aux avances de Lucas.

Biensure ... je retombe toujours sur mes pattes.

Je le regarda histoire de le rassurer. Ce n'était pas la première fois que je prenais un coup et ce ne serait sans doute pas la dernière. Je m'en remettrais, ça prendrait du temps, mais j'y arrieverais.

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

Ah les italiens détestent savoir qu'une femme va mal, surtout quand on la connait personnellement. Je ne parlerais pas de séduction dans ce cas là, mais Erika m'avait touchée, de par son histoire surement quand j'avais débarquée. 6 enfants, un mari, des responsabilités, des tensions avec sa belle fille, une fille qu'elle avait eu à 16 ans. Elle avait du courage, et je voyais bien que comme moi, les épreuves que nous avions traversées avaient eu le don de forger notre caractère. Je ne pouvais que l'admirer pour ça. En même temps elle restait ma collègue, ma supérieure hiérarchique. Néanmoins une femme, sublime femme. Avec un regard à vous couper le souffler, mais ça je n'étais pas censé en faire cas outre mesure.

Bien sur. La première qualité d'un agent doit être l'analyse non?

Surtout retenir les preuves ! J'avais une mémoire impressionnante pour un dossier, peut importe le truc, je ressortais l'année des faits, et les noms. Quand j'en voulais je me dépassais, et mon but premier était de résoudre cette affaire, plus que compliquée. Mais c'était une déformation professionnelle en quelques sortes.

Elle finit par prendre ma main dans la sienne et me rassura à sa façon, qui n'aurait convaincu personne d'un minimum perspicasse. Remarque je commençais à avoir l'habitude de ses attitudes. Je vais bien tout vas bien.

J'allais... J'allais me faire un café, ça vous dirait? Je vais les chercher.

Je m'éclaircis la voix pour dissimuler mon trouble, et me releva.

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

Tout à fait! Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dis, mais je suis contente de bosser avec vous.

Au dela de l'homme, Lucas était un agent vraiment exceptionnel, il avait une capacité d'observation incroyable, depuis qu'il était là, nous avions baucoup avancé sur l'affaire pour laquelle il avait été sollicité. Il ne ménageait pas ses efforts, ça ne m'étonnais pas qu'il soit commandant en France, il avait vraiment l'étoffe pour ça. Quand on me l'avais recommander, j'avais pris des renseignement sur lui et dans les dossiers que j'avais eu était ressorti son caractère de leader, mais aussi sa tenacité. Je ne savais pas trop comment sa se passerait entre nous, je n'avais toujours travaillé qu'avec Jack qui avait été transférer sur une autre mission à a financière, et quand on m'avait assigné un nouvel "associé" j'avais eu du mal à l'acepter mais lucas m'avait tout de suite conquise.
Je n'aurais jamais du poser ma main sur la sienne, il y avait une barrière à ne pas franchir entre deux agents et là j'avais l'impression de ne plus controler ce que je ressentais.

Oui ... j'en veux bien un!

Ça ne me ferait pas de mal! D'aileur j'n profita pour aller près de la fenêtre pour allumer une cigarette, regardant dehors complètement dans mes pensées...

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

C'est pas le genre de choses qu'on me dit souvent, méfiez vous je vais finir par tomber amoureux !

La délicatesse même vous ne trouvez pas? Prétendre à une femme cocue que vous pourriez la tenter de tromper son mari... Enfin c"était du grand moi quoi. Donc pour résumer, Lucas ta gueule ! Je n'étais pas du genre à me prendre la tête avec les conventions, mais c'était de famille, ma soeur était du même genre.

Je me mis à secouer la tête pour moi même, en souriant, quel con alors !

Je vais chercher ça.

Je m'empressa de filer retrouver la machine à café au bout du couloir, pour en sortir deux, je connaissais exactement la façon dont Erika prenait le café, bien que je n'ai pas eu l'occasion de lui en offrir un moi même, la dernière fois et à mon arrivée, elle avait elle même appuyé sur le bouton de la machine. Je revins donc avec les deux tasses fumantes.

Noir, sans sucre.

Je le déposa sur le bureau. Avant de la rejoindre à la fenêtre. Et de me planter devant elle, elle fumait, et ça me rappelait que moi aussi j'en avais envie.

Vous permettez?

Je lui pris des mains délicatement pour tirer à mon tour une latte dessus. Nos regards ne cessaient de s'accrocher.

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

Oh je suis flattée ... mais ne me tentez pas!

Ouai parce que la il m'en aurait fallu de peu pour que je lui saute dessus. Il était tout à fait mon genre et j'étais dans une optique différente de tous les autres jours. Je voulais blesser Aaron autant qu'il m'avait blessé, c'était totalement puéril comme réaction de la part d'une adulte mais c'était mon caractère. J'étais provocante quand j'étais en colère, j'avais fait ce coup là à mon ex mari, lui faire croire que je l'avais trompé pour qu'il me foute la paix une bonne fois pour toute, j'étais prête à faire la même chose avec Aaron juste pour lui faire du mal. Je penserais sans doute différement demain, mais ce qu'il m'avait fait, je n'étais pas sur de pouvoir lui pardonner.
Lucas s'eclipsa pour aller chercher deux café et il me ramena un café noir sans sucre! Il avait retenue ça aussi ... il marquait de plus en plus de point!

Merci beaucoup.

J'étais toujours près de la fenêtre, je prenais un peu l'air avec ma cigarette quand Lucas s'approcha pour me la prendre des mains et en fumer quelques taf .. Je le regarda en souriant. j'avais du mal à détacher mon regard du sien, c'était impression cette intensité qu'il avait dans les yeux. J'étais en train de perdre le contrôle et je n'aimais pas ça du tout!!!!

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

La seule façon de résister à la tentation est d'y céder. Oscar Wilde.

Je n'étais pas le genre à sortir des phrases toutes faites mais pour le coup celle ci me semblait tombée du ciel ! De toute façon ce n'était qu'un jeu, elle était mariée, moi beaucoup moins mais je ne pouvais pas briser une famille de 6 enfants pour m'envoyer en l'air avec ma patronne, aussi canon soit elle et adultaire que soit son mari.

Je du me reprendre et pour ça je pris l'air dans le couloir pour rammener deux cafés. Une fois que je l'eu retrouvé, je joua de mon regard ténébreux pour l'amadouer, tester mon pouvoir de séduction aussi en quelques sortes. Apparement je n'étais pas si mal coté que ça vu la façon dont elle me regardait !

Je ne sais pas si j'étais le mieux placé pour la conseiller, je n'étais pas neutre quoi qu'il en soit, donc forcément j'avais quelque chose à me reprocher si jamais ça dérapait, mais je ne sais pas, peut être un élan de frénésie... Après un regard aussi intense je la plaqua au mur délicatement pour l'embrasser des plus fougeusement.

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

Oui ben il avait la phrase qui tue le monsieur la! C'était tout à fait juste et surtout, tout à fait approprié à mon état d'esprit du moment. Je pensais avoir besoin de me retrouver seule, mais je m'apercevais qu'en fait c'est de quelqu'un que j'avais besoin et Lucas était la ce qui tombait bizarrement bien. Je n'étais le genre de femme qui était prête à tromper son mari, je ne l'avais jamais fait lors de mon premier mariage alors que j'aurais eu toute les raison possible de le faire mais la je ne sais pas ce qui se passait dans ma tête mais j'étais prête à craquer si Lucas me poussait un peu trop.
Et c'est exactement ce qu'il fit en me plaquant au mur pour m'embrasser des plus ...waouh !! Il avait de l'expérience cet homme c'était indéniable. Je ne le repoussa pas, bien au contraire passant mes bras autour de son cou, je lui rendit son baiser, collant mon corp au sien. C'était officiel je ne controlait plus la situation et je m'en foutais totalement, je n'avais envi que d'une chose : Lucas!

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

Je ne sais pas trop ce qui m'avait prit, en même temps je ne controlais pas grand chose à cette heure tardive. Plus de deux heures du matin. Il fallait avouer que j'avais toujours eu le don pour tomber au mauvais moment, et répondre à mes attentes les plus inavouables.

Dieu qu'elle embrassait aussi divinement que son regard était transperçant ! Je n'avais jamais vraiment pensé à me la faire dans les termes. Mais avouez qu'elle était carrément canon. Son dos rencontra le mur. Alors qu'elle passa ses bras autour de mon cou, je ne cessais mes baisers, toujours plus fiévreux.

J'ai envie de toi...

Je la tutoyais, et je descendis dans son cou, tandis que chacune de mes mains se trouvait d'un côté de sa tête, contre le mur. Je l'emprisonnais clairement entre mon corps et le mur de son bureau. Il n'y avais personne ici, alors autant y aller. Et mon désir semblait incontrolable !

J'étais direct, franc, et carrément à fond !

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

Je ne savais plus ou j'en étais, je ne contrôlais plus mes actes ni mes pensées et encore moins ma raison. J'aurais peut etre du dire stop tout de suite, partir, m'éloigner de Lucas avant qu'il ne soit trop tard, mais est ce que j'en avais vraiment envie? Le problème était la, je n'avais pas envie de partir. Je pensais avoir envie de me retrouver seule, pour réfléchir, pour pleurer, mais en fait j'avais besoin de quelqu'un et Lucas était la.

Tais toi ...

Je l'embrassa pour l'empêcher de parler et répondre de même à son envie! AU moins, c'était explicite comme réponse. Je l'attrapa par le col pour le tirer à moi, passant ma jambe derrière la sienne, la faisant glisser de haut en bas sensuellement. J'avaiis envie de lui, je ne pensais plus à rien qu'a nous...

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

Ouah quelle femme ! J'aimais ce genre là, qui prenait le taureau par les cornes, les femmes de poigne. Et Erika était l'idéal dans ce domaine. En plus de ça elle semblait vouloir assouvir un besoin irrépressible de vérifier son sex appeal, mais si y a que ça pas de problèmes ! J'allais lui faire comprendre ce que voulais dire passer la nuit au bureau.

Elle me demanda de me taire et me sonda de façon indescente avec sa jambe.

Je souris, de façon totalement inapprpropriée, puis passa ma main sous sa chemise, sur ses hanches pour commencer, puis je la déboutonna sans ménagement en arrachant carrément les deux pans de son vêtement. Après tout elle n'était pas à une chemise près !

De son cou je descendis sur sa poitrine. Mes mains se balladant sur ses omoplates, avant de descendre sur ses fesses quand je me redressa pour retrouver l'essence de ses lèvres.

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

J'étais très receptive se soir, pas farouche pour un sous, même avec un collègue que je ne connaissais que depuis quelques semaine.. J'étais en train de passer la limit que je m'étais toujours donné, à savoir, ne pas avoir de relations intime au boulot. Je mettais un point d'honneur à séparer vie privée et vie professionnelle et je ne voulais aps qu'une relation avec un collègue ne vienne entacher l'excellent travail que nous faisions. Pourtant, à ce moment précis, c'était le dernier de mes soucis!
Je n'avais qu'une envie c'était de m'envoyer en l'air avec Lucas, ici, dans mon bureau !!
Ses caresses étaient tout ce don j'avais besoin, je frissona lorsque je sentis ses mains passer sous ma chemise qu'il arracha littéralement! Waouh ! J'adorais ce côté entreprenant et sur de lui qu'avait cet homme .... A mon tour, je le poussa pour le plaquer au mur, me collant à lui, posant mes mains sur ses hanches, en l'embrassant dans le cou plaçant ma jambe entre les siennes ...

J'espère que tu aimes les femmes entreprenantes...

JE lui murmura à l'oreille en entre deux baisers.

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

Les hommes ont des façons très spécifiques de remonter le moral de ces dames... Je n'étais pourtant pas du genre à remédier par ça, quand je réconfortais une femme, en général c'était ma soeur, donc ça limite les possibilités ! J'étais peu entourée de femme en même temps, étant donné que je vivais au boulot. Je n'étais de toute façon pas le genre à réconforter, sauf ma fille, mais c'est totalement différent.

Toujours est il que je commençais à prendre gout au rôle du médiateur ! Surtout avec Erika, alors OK elle était au dessus de moi normalement au bureau, mais là je peux vous dire qu'elle était à mes ordres. Bientôt elle n'eut plus de top, celui qu'elle avait sous sa chemise. Musclée à la perfection. Je redescendis pour embrasser son ventre et ses hanches. Je déboutonna rapidement le bouton de son jean. Doucement je passais mes mains sur ses cuisses avant de remonter vers sa bouche une énième fois. Jusqu'à ce qu'elle me plaque elle même contre le mur d'en face, j'adore !

Surtout quand c'est ma supérieur...

C'était la première, alors on n'allait pas se venter, mais je n'allais pas lui faire le coup du "c'est la première fois que je me tape une collègue", c'est faux, Marion en était une. J'attrapa une de ses cuisses pour la remonter à ma hanche, sa façon de faire avec son genoux était intenable, je ne comptais pas la louper, mais si elle ne m'aidait pas on n'y arriverait pas ! Elle me chauffait à bloc, il devait pas s'emmerder son procureur là !

Nos souffles haletant résonnaient dans la pièce.

Je la retourna pour qu'elle fasse face au mur, dos à moi. Et j'entrepris de passer longuement ma main sur ses seins. Mes baisers reprenant sur sa nuque. Avant de remonter une de mes mains pour bloquer un de ses poignets contre le mur.

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

La manière dont Lucas me réconfortait était exactement celle qui me fallait ... il avait l'art et la manière de faire cet homme! On sentais l'homme d'expérience quand même, j'avais l'impression d'être sur la même longueur d'onde que lui ... non ce n'était aps qu'une impression c'était un réalité!
Oui j'étais sa supérieur et j'étais sur le point de me taper mon collègue! J'avais bosser des années avec Jack sans qu'il ne me vienne même pas à l'idée ne serais ce que de l'embrasser et je tombais de tombais dans les bras de Lucas qui était la depuis un mois. Et le pire c'est que je n'avais aucun scrupule! J'aimais beaucoup avoir le dessus, j'étais de ses femmes qui aimaient contrôler les choses, tout le temps, mais j'aimais aussi les hommes qui avaient du répondant ... Une femme complexe, je sais! J'étais à fond, complètement et sans aucune retenue ... j'aimais jouer les allumeuse et ça semblait lui plaire. Il caressait a jambe d'une manière des plus excitante. J'étais totalement à sa merci et quand il me retourna pour que je me retourne face au mur, je ne pu m'empêcher de soupirer de plaisir.... d'envi. C'était pas possible ce qu'il était en train de faire, j'en pouvais plus, je sentais mon corps montait en chaleur alors que ses mains se baladaient sur ma poitrine, son souffle sur ma nuque. Mon poignet emprisonnait, je ne resista pas. Sans me retourner je glissa ma main dans son pantalon pour voir l'effet que je lui faisait .... j'en déduisis que j'étais plutôt douée!

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

L'expérience je l'avais, mais l'expérience au boulot non. Je n'étais pas le genre à me faire mes collègues pour la simple et bonne raison que ma femme faisait parti de la police, elle aussi, mais aux Stups pour sa part. Et je ne disposais ni de l'envie, ni de l'occasion de la tromper. Elle et moi ça marchait d'enfer au lit, je ne m'en pleignait pas le moins du monde. En plus on se croisait souvent. Non je dirais que les seules fois où j'avais eu l'occasion de m'envoyer en l'air sur mes heures de travail auraient été avec Marion, et une des petites stagiaires une fois. Mais elle avait poussé le bouchon beaucoup trop loin pour que je refuse aussi !

Erika c'était un autre grade, elle était carrément... WAOUH. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, assez fier alors que pour le moment nous n'étions pas encore passé à l'acte, mais ça ne saurait tarder, autant puiser le maximum de plaisir là où il est hein, quitte à faire une connerie de toute façon.

Plaquée contre le mur, elle ne manqua pas de répondant en introduisant une main dans mon caleçon. Alors effectivement oui elle faisait plutôt bien son boulot, même trop bien. A mon tour je me mis à soupirer de plaisir, déconcentré. Alors si elle se mettait à faire foirer mes investigations on n'allait pas y arriver, elle ne pouvait pas devenir maitresse de l'action, sinon je perdait de ma virilité, mais c'était tellement tentant. De toute façon elle ne me demandait pas son avis.

Je fis glisser son pantalon avant de la retourner face à moi. De prendre une de ses cuisses pour la relever et ne plus faire qu'un. Elle l'aurait cherché. Dans un long soupir je commença mes vas et viens, doucement pour le moment, bien que dans des mouvements lents et intenses. Mes lèvres se balladaient dans son cou. Mon avant bras à 2 mm de sa tête.

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

J'avais toujours aimé les hommes avec du caractère, qui puissent me tenir tête, autant dans la vie de tous les jours que dans l'intimité. Je n'étais pas du genre à m'allonger et laisser passer, au contraire j'aimais prendre des initiatives, j'aimais jouer, titiller les sens pour arriver au plaisir, Lucas en faisait l'expérience! Je ne sais pas tout ça ou nous mènerait, c'était sans doute une erreur, mais je n'avais pas envie de penser à demain, je n'avais en tête que le moment présent. J'étais sur le point de tromper mon mari et je n'en ressentait aucune gêne, aucune honte, mais au contraire un sentiment de soulagement, j'étais dans l'optique de me dire qu'il allait avoir si mal quand il apprendrait ce que j'avais fait, qu'il comprendrait ce que j'avais ressentit en apprenant qu'il avait remis le couvert avec son ex femme. Je pouvais être une femme adorable tant que j'avais confiance mais quand on me trahissait je me transformer en la pire des garce!
Je me retourna face à Lucas, le souffle saccadé, la respiration haletante, j'avais envie de cet homme, ses muscles, sa voix, sa façon de faire tout en lui me donnait envie de le croquer! Nos corps finirent par s'unirent pour mon plus grand plaisir, mon visage contre son épaule, je laissa glisser mes mains sur ses reins accompagnant ses mouvements avant de les laisser descendre sur ses fesses musclés, embrassant son cou ... C'était trop tard pour faire machine arrière, je me donnais corps et âmes à Lucas, griffant son dos au rythme du plaisir que je ressentais.

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

Il me fallait une femme de poigne, je n'étais pas le genre à craquer sur une gourde simplette rencontrée dans un bar. Si on ne me tenait pas tête un minimum, ou si on en imposait pas par le caractère, je passais mon chemin. J'aimais les chieuses, les femmes sures d'elle en apparence, ensuite je prenais un malin plaisir à les réconforter, à leur parler, les écouter, ça faisait ressortir mon côté doux. Bon OK pour le moment c'était pas super flagrant non plus ^^

Je la laissa planter ses ongles dans mon dos, et plus je la sentais plus je m'intensifiait, nous nous entrainions tous les deux, de façon mutuelle. Son visage contre mon épaule, une main dans sa nuque, et mes baisers qui reprenaient leur cour dans son cou. Délicatement. Ce n'était pas simplement ma collègue carrément et extradordinairement excitante, mais aussi une femme, malgré mon côté macho, entreprenant et grande gueule le respect de la perosnne était impossible à oublier pour moi.

Le souffle plus que sacadé, je finis par prendre la main d'Erika dans la mienne pour la coller délicatement au mur. Nos doigts s'entrelaçant. Mes mouvement de bassins se faisaient plus rapide, réguliers, agiles aussi. Je passais ma main gauche le long de sa cuisse. Le parfum de ses cheveux avait également quelque chose de particulier. Apparement ce n'était pas une débutante du sport de bureau. J'avais à faire à une experte, ou bien alors à une vraie bombe ! Call girl avant d'être flic, on a le droit de bosser pour se nourrir hein ^^

Messages : 1789 Date d'inscription : 01/01/2010

Je crois bien que c'était la nuit au bureau la plus agité que j'ai passé ... même les interventions n'étaient pas si plaisante !! Lucas était un amant formidable, il savait exactement quoi faire pour me plaire, j'aimais cette douceur qu'il avait mélé à un côté fougeux ... un côté Italien et macho. Glissant ma main dans ses cheveux, je ne cessait de l'embrasser quand je sentis ses doigts s'entrelaçaient entre les miens, alors que nos bras glissaient contre le mur dans une étreinte passionnée. Plus ses mouvements s'intensifiaient, plus je soupirais de plaisir à son oreille. Cet homme était un Dieu et je n'aurais voulu être nulle part ailleurs qu'ici, dans ses bras. Ce n'était pas mon genre de faire ce genre de chose sur un coup de tête et en plus dans mon bureau! Quoi qu'il en avait déjà vu avec Aaron .. plusieurs fois mon mari était venue me voir au bureau en sortant de son boulot, quand il savait que je devais finir tard et plusieurs fois ça avait fini sous me bureau comme on dit !
Nous étions dans une osmose des corps qui me faisait le plus grand bien et au sens véridique du terme!!!!! JE serrais la main de mon collègue de plus en plus fort alors que mon autre mains se baladait sur son torse.

Messages : 599 Date d'inscription : 13/01/2010

Erika était acceptionnelle dans son rôle de composition. La maitresse du français typique qui se rend sur les lieux de son américan dream. Nous étions tous les deux partis avec une idée en tête en se rencontrant : bosser ensemble. Je me voyais entouré de deux femmes. Erika et Emily pour travailler. Non pas que ça me déplaise, bien au contraire, ça évitait les conflits d'intérets avec les hommes ^^

J'adorais la sentir me faire comprendre son plaisir à l'oreille. Ses soupirs étaient pour moi, je n'en n'étais que plus heureux. Je n'avais plus vraiment de mains libres, l'une sur sa cuisses, l'autre contre le mur, dans la sienne, et la pression de ses doigts contre les miens me confirmait le fait qu'elle ne souhaitait pas mettre un terme à notre échange.

Je l'embrassais dans le cou, derrière l'oreille, puis sur sa poitrine en remontant de temps en temps sur ses lèvres.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et sentant mes forces me quitter, nous échangeâmes un dernier soupir, des plus intenses, avant de me sentir dépossédé de toute forme de force. Essoufflé, en nage, je laissa reposer mon front contre son épaule. "Whaou", c'est tout ce qui me viendrait à l'esprit.

» J'y crois, crois-y avec moi
» Tu es bien plus forte que tu ne le crois
» Bon ben je crois que le point de non retour c'est celui là...
» Je crois que je viens de saisir les risques du métier.
» Une vérité qui fait mal